Anecdotes (suite)

Comme les anecdotes de ma vie d'au pair sont passionnantes (et le mot est faible, lol). Je vous en livre quelques autres dans mon post d'aujourd'hui. Et un jour, si vous êtes sages, je vous livrerais les gaffes que j'ai faites - et elles ne sont pas si nombreuses que cela ! Tout un programme en perspective :)

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La mère venait de rentrer à la maison et j'étais en train de parler avec elle dans la cuisine. Sur la table, je remarque un jouet que je ne connaissais pas et je demande donc à la petite si le jouet lui appartient ou pas. Elle s'approche de moi, acquiesce et se met à pleurer (ou serait-ce à hurler) que son jouet est cassé et que je suis responsable de cela. Je lui réponds que ce n'est pas vrai et que je n'ai pas cassé son jouet. La crise continue de plus belle. Au début, la mère dit qu'il lui semble avoir vu le jouet cassé le jour avant. La petite pleurant encore et les cris augmentant fortement d'intensité, la mère finit par me dire : "Euuuh, Marine, tu peux dire à Sadbh que tu t'excuses d'avoir cassé son jouet ?". J'ai failli m'étouffer. Je me dis que c'est une blague mais non, la mère me regarde très sérieusement et attend donc que je m'excuse auprès d'une gamine capricieuse de 4 ans pour un truc que je n'ai pas fait. Je m'excuse à contre-coeur et rajoute après à l'attention de la mère (mais la gamine a très bien entendu puisqu'elle était à côté) que c'est un mensonge. Elle pleure encore. Je finis par me ré-excuser sans rien ajouter et la gamine se calme. (je ne pense pas vraiment que mes excuses et le fait qu'elle se calme avaient un quelconque lien). Ce jour-là, je me suis sentie mal. Je ne me suis pas excusée de bon coeur mais dans le contexte, cela me semblait dur de ne pas le faire et je ne voulais pas mettre en péril ma bonne entente avec la famille en critiquant ouvertement les principes d'éducation de celle-ci. Eh oui, tout le monde vient de constater que je peux me taire s'il le faut !

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Le garçon rentre de l'école. Il pleuvait des cordes, il passe donc la porte de la maison complètement trempé et le voilà qui me fait remarquer que j'aurais pu faire la moitié du chemin entre la maison et l'école avec un parapluie pour qu'il ne soit pas aussi mouillé. Je le regarde avec de grands yeux ronds et je réponds très sarcastiquement "Ohhh, je suis vraiment désolée ! Et en plus, tu étais en vélo !" et lui, du haut de ses 9 ans, me rétorque "Oui mais je serais descendu de mon vélo et j'aurais marché sous le parapluie !". Je l'ai envoyé se changer et comme il continuait à ruminer, j'ai claqué fermé brusquement la porte de la cuisine et j'ai attendu qu'il redescende changé et calmé. Cela signifiait donc que pour qu'il soit moins mouillé, Sadbh (ben oui, je ne peux pas la laisser toute seule à la maison donc j'aurais dû l'emmener avec moi après l'avoir emmitouflée pour ne pas qu'elle attrape froid) et moi, nous devions nous faire tremper aussi. Parfaitement logique ;) Franchement, je ne fais pas d'efforts !

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Un charmant matin, je vais réveiller Sadbh. Elle a beaucoup de mal à se réveiller car elle se couche assez tard pour une demoiselle de 4 ans. Je finis par la lever et lui demande comment elle veut s'habiller. Elle choisit une jupe. Deux minutes plus tard, au moment d'enfiler la jupe, la voilà qui se met à pleurer parce qu'elle ne veut plus mettre cette jupe. Je discute avec elle et je lui fais remarquer qu'elle vient, elle-même, de la choisir. Elle pleure encore, je lui redemande donc ce qu'elle veut mettre et elle choisit finalement un pantalon. J'ai arrêté de vouloir comprendre ce qu'il se passe dans sa tête. Trop compliqué !

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Un jour où j'étais chez Maria pour que ma petite joue avec le petit de Maria (et aussi pour que Maria et moi discutions un petit peu), je rentre un peu tard chez moi et donc, quand Thapelo est rentré de l'école, le lunch (toujours prêt d'habitude !) n'était pas prêt. Il me demande ce que l'on mange et s'assoit. Au bout d'un moment, il me dit "Marine, ça fait 14 minutes que j'attends mon lunch !". J'ai répondu du tac au tac que s'il n'était pas content, c'était pareil et que s'il voulait manger une pizza congelée, c'était son problème et puis, que s'il voulait attendre encore plus, je pouvais éteindre le four ! Il n'a rien répondu et a attendu.

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Voilà la première "cuvée"... Je pense qu'il y en aura d'autres. J'en ai encore à vous raconter, il faut juste que je m'en rappelle,  lol. Tiens, j'aurais dû les noter rien que pour vous !